

La Nouvelle-Zélande ou La Terre du Grand Nuage Blanc.
3 800 000 kiwis
C’est à la fois une somptueuse Normandie, la majesté de la chaîne des
Alpes et, pour la mer, il faut chercher une comparaison dans le pacifique.
Cette belle diversité est concentrée sur
quelques kilomètres carrés.
20/09/2002: Auckland
Auckland: 1 1000 000 kiwis
29% de la population
kiwi
Derrière moi les couleurs de l’Amérique et le parlé espagnol pour
l’Australasie.
J’enveloppe, comme de coutume ma
muchilla dans un sac poubelle
anthracite bien français. Et c’est la première fois que je me ferai
fouiller à ce point au départ d’un aéroport. Mon sac de soute ouvert, on me
prie poliment d’ôter mes boots, …
J’arrive deux jours plus tard, difficile à
assimiler puisque 13 heures de vol et 8 heures de décalage horaire entre le
Chili et Auckland.
Auckland
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ð
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Santiago
De Chili
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ð
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Paris
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Décalage
horaire
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8h
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6h
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Décalage
horaire total
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14h
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Un gigantesque panneau dans
l’aéroport me rappelle à la philosophie du voyage.
En Australasie, on loge bon
marché dans les backpackers, dortoirs fréquentés par routards et étudiants. C’est
l’endroit ou l’on partage souvent le vegemite
(Abominable levure végétale que les australiens étalent sur leurs tartines). C’est
aussi souvent une salle de télévision, un frigo commun, des annonces de
toutes sortes épinglées sur de gigantesque tableaux. Enfin, voilà une
excellente infrastructure pour ceux qui voyagent. Ces endroits sont légion
en Nouvelle Zélande et la moyenne d’age des pensionnaires se situe entre
vingt et vingt cinq ans.
A Rotorua, j’apprendrai que le
groupe Accord expérimente ces hôtels sous couvert de petites entités
non-connues. Les backpacker’s sont donc une véritable institution en
Australasie. Autre pays, autre moeurs.
Backpacker
d’Auckland:
Je déniche un budget accomodation très bon marché
dans le centre ville. Pour 21 dollars néo-zélandais (3 euros), je partage
une chambre d’étudiant contenant deux meubles: Un lit superposé et un portant
pour mes vêtements.
Je
dois cependant réclamer des draps, puis une couverture. Ils sont gratuits,
me dit Jane, la jeune fille de service, très surprise, et après avoir
longuement consulté le règlement de son établissement. Je demanderai trois
fois cette f … blanket, et
partirai avec trois draps d’une propreté douteuse. La serviette m’est
accordée comme une faveur. Ne trouvant pas l’interrupteur de la lumière, on
m’apprend qu’il n’existe pas. Je le trouverai plus tard dans le couloir, et
apprendrai à mes dépens qu’il allume simultanément trois chambres. Par
contre, une immense cuisine commune et une salle de télévision sont à ma
disposition. La douche est accessible sans limite de durée ni d’eau chaude
et c’est l’immeuble entier qui est chauffé, ce qui sont autant d’éléments
de confort très appréciés en revenant d’Amérique du Sud.
Ma nuit est agitée, ma chambre s’allumant et s’éteignant toutes les
heures, deux locataires potentiels viennent la visiter à 23h30.
Student Backpacker 31, Welleslay Street (09)374293 Auckland
La
rue d’Auckland est partagée entre polynésiens, chinois, coréen et japonais.
Les polynésiens qui déambulent à Auckland
sont tous des all-blacks. Musculature
et visages épais, cheveux noirs et oeil blanc. La jeunesse asiatique ressemble
à de pâles giacomettis à coté de ces impressionnants poids lourds maoris. La
jaune jeunesse bridée est débridée. Cheveux rouges ou bleus, mèche barrant
le visage, les sun-glass star-treck, la cino-jeunesse s’éclate bruyamment
dans les cybercafés sur fond de doom,
counter strike, warcraft et autres jeux guerriers. ‘Oh fuck’n, fuck’n you, Shit you
deaaaddd, Oh my goodness gracious me, I kill you man…’ Ils sont 99 jaunes dans un cyberjaune à cent
places et s’entretuent par network interposé, pendant ce temps, un blanc-russe s’écrit sur un
clavier ou accent aigus et circonflexes deviennent idéodrames.
Il
m’aura réellement fallu du courage pour saluer les catamarans de la
prochaine América’s cup sur le quai. Il tombe
vaches et poulets, chats et chiens… Curieusement la pluie s’arrête
subitement pour redoubler dans l’instant. Les carrefours sont extrêmement
dangereux pour les indigènes puisque les feux passent tous au rouge en même
temps. On peut donc traverser les carrefours en diagonale, et on a même le
droit de courir sous la pluie. J’ai ainsi failli écraser deux asiatiques.
Je croise un anglais, grand en l’imper
beige, comme dans les films… Il lui manque un parapluie. Son catamaran
britannique bâché fait plus belle figure que notre malheureux bateau Legris, le Logarithme des mers, … (Les initiés comprendront)…
Le bateau néo-zélandais est complètement enfermé… Je souhaite au
britannique bonne chance pour que son bateau arrive second. Une boutique vend
absolument n’importe qui.
Le
temps me dissuade de monter en haut de leur imposante tour skyway
qui domine toute la ville. La caissière m’a presque convaincu quand elle
m’a dit qu’en une journée, Auckland
connaissait les quatre saisons. Ce même argument était utilisé par les
habitants de l’île de Chiloé (Chili) pour excuser leurs constantes
intempéries.
La Auckland
Art Gallery
m’étonne par sa richesse: Tesniers, Rodin, Sisley, Rembrandt, un sublime
piano à queue couverts de lys laqués noirs, sublime mais no-photos
cause de copyright.
J’ai
à présent quelques réflexes linguistiques espagnols. On me corrige mais ‘si’ et mes ‘per favor’….
Heureuse
flânerie dans l’Albert Park,
bien que pas mal secoué par le jet lag. Je crois même apercevoir la reine Victoria me
saluant, une bouteille de champagne dans les bras.
21/09/2002: Auckland
– première impression. La skyway
Ville chinoise ou japonaise. Il est
plus facile de manger des sushi que des hamburgers.
Je demande à une vendeuse de souvenirs
( chinoise ), si la poste est ouverte ce samedi. Elle me répond d’un
sourire désolé que je suis en Nouvelle-Zélande et que les kiwis préfèrent
profiter de la plage et de la campagne les week-end.
Le soleil faisant une brève
apparition, je jette un bird-eye
en haut de la skyway qui a déclassé notre Tour Eiffel avec ses 328 mètres, en taille seulement.
www.skycity.co.nz
Un ascenseur me propulse à 200km/heure
en haut de la tour.
Je vois une jeune fille descendre un
peu comme ça sous mes yeux (Cette photo n’est pas de moi).

Et je vous propose un tour virtuel du
haut de la tour par les autorités gérant l’édifice: Accrochez-vous avant de
cliquer!! Et c’est du real time,
vous constaterez certainement qu’il pleut souvent à Auckland.
http://www.skycityauckland.co.nz/skycity/auckland/sky-tower/view-from-tower/view-from-tower_home.cfm
22/09/2002: Départ vers Paihia - Bay
of Islands
Bay of Islands: Ou la bien nommée, 150 îles!
Je pars pour la Bay of Islands,
lieu hautement touristique du Far
North.
Check-in au 172
Quay Street à la Northline Express. Mon voucher
enfoui dans une montagne de brochures jetées une heure plus tôt dans un
Mac-Donald, je le remplace par un sourire gêné, qui provoque soupirs et
haussements de sourcils sur le visage de la tour opératrice. Brève
explication puis, d’un dernier regard, souriant cette fois, elle m’invite
vers l’escalier du bus. Le chauffeur décrète que pour conserver le standard de son véhicule, il est
strictement interdit de fumer, manger ou de boire. “Enjoy the scenery” lache-t’il d’un
ton satisfait.
La pluie cingle la vitre sur fond de
paysage déclinant le vert à l’infini. Surpris, puis émerveillé par des
prairies émeraudes, opales… rejoignant le ciel sur des collines bleu
canard. Les champs sont bordés de buissons d’aubépines ou vaches et moutons
sont autant de taches brunes, noires ou blanches sur ces prairies doucement
vallonnées. On traverse des champs d’orangers, et de citronniers …
Dans
un raffinement exquis de la nature, la campagne cède parfois la place à des
forêts invraisemblables ou le vert intense des palmiers éclaire des arbres
cousins de nos espèces occidentales. Sur ma droite, des bouquets d’arums
devant des champs de vigne, au fond une mer turquoise découpe les premières
îles de la baie. Je suis
simplement émerveillé, je suis émerveillé.
Backpacker
à Paihia. Un canadien, cheveux Studio-Line
rouge, essaye longuement de me convertir à sa philosophie des mushrooms. Je préfère me régaler le
soir d’un fish and chips sur la plage.
23/09/2002 : Reggae Bus – Cape Reinga et la Ninety miles beach
Paihia Waitangi: 7
250 âmes
Un
bus jaune est parqué devant mon backpacker. Un homme en short, tee-shirt et
chapeau de cow-boy. Ron attend les backpackers, ses lourds avant-bras posés
sur le volant de son bus.
Nous
sommes sept : Trois étudiants anglais en quête d'un job, une flasque et
transparente hongkongaise venue étudier le néo-zélandais à Auckland et deux
jeunes américaines empesées.
Après
deux heures de trajet, nous en saurons plus sur l'enfance et le passé de
rugbyman de notre chauffeur guide que sur celui de ses ancêtres maoris. Le
pauvre homme a dû lâcher un ballon ovale pour un volant rond. Il a dû aussi
abandonner le terrain du fait de trop nombreuses fractures..
Ron
cherche un nouveau succès et de nouveaux supporters en animant son car à
touristes de jeux stupides. 'Tractors,
tractors ...' à celui qui aperçoit le premier tracteur, etc… Le texte
lui fait défaut mais les paysages
parlent pour lui.
Le
gaillard nous touche finalement lorsqu'il sort la flûte sur laquelle il a
représenté chaque membre de sa famille. Il en joue timidement, puis en sort
une lente complainte
pour guider l'âme de sa mère disparue vers le grand canoe Tainui. Il espère qu'un jour un de ses proches
jouera pour lui après sa mort.
Mes respects capitaine !
On
s'arrête dans une forêt luxuriante pour admirer les kauris géants
Ils peuvent avoir jusqu'à 2000 ans et mesurer jusqu'à 6 mètres de haut. Les
pohutukawas
trees (ouf!!!) au milieu de toute sortes de fougères. Le climat est
subtropical.
Le
décor est toujours surprenant, les norfolks pines et des aubépines à perte de vue. 48
millions de moutons. De superbes arbres manukas. Le manuka
est aussi surnommé tea-tree du
fait de la similitude de ses feuilles avec celle du théier.
Encart
écologique sur le Manuka que l’on trouve en bonbons, savonnettes,miel de
manuka, etc …
Manuka (Leptospermum scoparium)
Origine: Nouvelle-Zélande
Indications traditionnelles: maladies infectieuses,
mycoses (Candidas albicans), bronchite, arthrose, arthrite, troubles
rhumatismaux, acné, eczémas, psoriasis, allergies, nervosité, surexcitation
(paquet de nerfs, etc. )
Action: antiseptique, antibiotique, antivirale, antimycotique,
anti-inflammatoire, favorise les expectorations, antihistaminique et
analgésique, anti-allergénique, etc.
Principes
actifs: sesquiterpènes, tricétones, sesquiterpénols, monoterpènes.
Les
pampas
grass, superbes bouquets de plumeaux blanc poussent en bordure des
routes.
On
voit au loin des plages de silice blanc, de longues bandes blanches qui ont
trompé le capitaine Cook, persuadé que ces collines étaient couvertes de
neige.
Cape
Reinga, la pointe la plus reculée de la péninsule et son ravissant phare. Le cap
est la porte d'entrée des
esprits des morts pour le pays des ancêtres. Après leur mort ils rejoignent
le Pohutukawa tree, dernier
arbre isolé tout au bout du cap, pour glisser le long de ses racines.
Une fois atteinte la zone de partage des eaux entre l'Océan Pacifique et la
mer de Tasmanie les âmes poursuivent leur chemin vers Ohahau, le
sommet des " three Knight Islands" pour faire leurs adieux
au monde des vivants et retrouver le pays des ancêtres. Ces lieux sacrés
sont interdits afin de permettre aux esprits de circuler en paix.
Notre
rugbyman nous conduit ensuite devant les violents affrontements de la mer
de Tasmanie et
de l'océan pacifique. Je me baigne enfin, coté pacifique. Ecoutez le
clapotis syllabique de la plage de la Toputupotu
Bay.
On
tourne à gauche pour emprunter une rivière (sic) à plein gaz. Ron nous
prévient que si le moteur cale, le véhicule s’embourbera. Il fait une
manœuvre pour se garer sur une sorte de plate forme, le moteur grippe. On
s’arrête. Énervé, un peu affolé, il finit par faire redémarrer son engin. D’immenses
dunes bordent à présent la ninety miles beach permettant aux
surfeurs de l'extrême de s'adonner au Sand
boarding. Notre capitaine arrête finalement donc son navire.
Ce sport est très simple: Vous grimpez en haut d'une dune, vous vous allongez sur
une planche en direction de la pente et levez les pieds. Ouvrez tout grand
les yeux, c'est partiiii…
L’adrénaline
redescendue, on prend la plage pour le retour. La 90 miles beach fait en
réalité 64 miles (103 kilomètres de long). C’est assez pour s’amuser. Pied
sur le champignon, musique
à pleins tubes,
Ron s’amuse à
faire entrer l’eau de mer par les vitres baissées.
Pas
une habitation le long de la plage. Une entrée, une sortie et aucune issue.
L'ennemi des quatre roues est la marée
haute. Si on se trouve en panne, la seule chose à faire est d'émettre un radio call.
Pas besoin de 4WD, le sable est dur
comme du macadam. Le bus est cependant aménagé spécialement pour rouler sur
l'eau. ( Moteur protégé par un caisson et surélevé, carcasse en aluminium,
etc ... )
Sur
la plage, on observe des oysters catchers, des dotterels
et des blackers ( de superbes mouettes à ailes noires ). Un phoque
s'enfuie vers l'océan ...
24/09/2002: Ballet de dauphins – Retour à Auckland
– Départ vers Rotorua
Mon imaginaire a toujours situé le
bonheur aquatique absolu dans l’océan, nageant parmi les dauphins. Notre
gracieux cousin m’a toujours fasciné, souvent vissé devant le bocal doré de
la télévision. Croyez-moi, amis et camarades, je suis resté scotché à la
rambarde d’une embarcation les quatre heures de
ma virée dans la bay of island.
Notre capitaine à la vigie, pousse
soudain une exclamation: ‘Look on the right, Here they arrreeee...
We are lucky!!!’. L’atmosphère devient brusquement
électrique, l’excitation est à son comble sur le bateau, on les voit enfin!
On peut les suivre dans un port de plaisance entre les bateaux jusqu’au
large de la baie. Leur première apparition fut
pure émotion. Avec les autres enfants, j’hurlais et je sifflais pour
attirer leur attention.
Souvent à un mètre, communiquant entre eux, la gueule marquant cet étrange sourire,
semblant nous inviter de leur oeil rieur. Pas de deux nageoires, une
mère bottlenose (la famille de flipper) et ses petits, deux pingouins, une
envolée royale de royal albatros. Ils nous
entourent à nouveau sautant synchrones autour du bateau. Les rejoignent
enfin les dauphins dusky, fusant devant la proue, soudain une
quarantaine d’entre eux nous entourent dans un superbe ballet nautique…
Notre
capitaine en a répertorié 450 et les appelle par leurs noms. Elle les
connaît tous et note sous leurs noms, leur humeur du jour, l’endroit où on
les a rencontrés etc.…
Et
puis on se jette dans une eau à 15 degrés. Ils sont sous mes yeux, je peux
presque les toucher, fabuleux!!!
Les
agences proposent de nombreuses activités aquatiques dont une plongée sur
l’épave du Rainbow Warrior coulé
en 1985. J’adopte profil bas en passant rapidement devant la pancarte.
Retour à Auckland.
Transition du soleil à la pluie. Je retrouve mon nid d’étudiant backpacker. Discussions enrichissantes avec
un singapourien et un brésilien. Ils viennent tous étudier l’anglais ici.
Accalmie
climatique à Auckland. J’en profite pour tenter une dernière balade sur le port. Sur le chemin, je trouve la skyway tower décidément
plus sexy dans sa robe du soir.
Auckland
vit avec sa population jaune bridée, très chinoise coréenne, japonaise. Ils
parlent peu anglais et ne prennent même pas la peine de traduire les pancartes de leurs
restaurants.
La
dernière fois que j'ai mangé un bulgoki,
ce fut avec mon ami maori Graeme à Sydney. Déjà quinze ans mon vieux! Je
n'ai pas oublié et m'assieds à une table coréenne pour manger avec la même
délectation les fines lamelles de bœuf marinées dans une sauce Tanguy.
Route vers Rotorua: Nous traversons la plus grande forêt
plantée de l'hémisphère sud.
Les opérations forestières en
Nouvelle-Zélande (forêt de plantation de pin Radiata à 90%) sont une des
premières activités du pays.
25/07/2002 Rotorua Rotorua: 57000 âmes ville sulfureuse, s’il en est
Rotorua
est réputée pour être un des hauts lieux de la culture maori. C’est aussi
une région connue pour une forte activité géothermique. Ici, la terre ne
fait pas que vivre et respirer,… elle fume, elle crache, elle éructe. Les
geysers et les sources thermales libèrent leurs odeurs fétides dont les
relents empestent les rues de la ville … Bien que ses habitants respirent
les touristes et les oeufs pourris à longueur d'année du fait des
émanations sulfureuses, les roturiers
sont tous d'une gentillesse incroyable.
The Wall Backpacker 1140, Hinemoa Street Rotorua N.Z. 64 7 350 2040 www.thewall.co.nz
A peine débarqué du bus à Rotorua, je demande
ce qu'on peut faire dans ce bled à 17h20. 'Go to a Maori dinner, mate' me répond un marchand de breloque.
Je cours acheter mon ticket pour le
village maori de Tamaki, et me retrouve dans une forêt de touristes,
essentiellement ozzies ( Australiens ).
Un
prospectus explique le
principe de la soirée. C’est simplissime :
On vous fait participer aux traditions maoris. Notre bus devient un waka
( canoë maori ).
Deux
sièges derrière moi, Jack, un ventripotent californien s'improvise chef de
notre tribu, et on apprend des rudiments de maori. Magiiiiieeeee …..
'Kia
Ora!' signifie
selon les circonstances ‘Bonjour!’, ‘Bonne chance!’ ou ‘Bonne santé!’. Nous
expérimentons la vie et les coutumes d'un village typique maori.
Danses tribales et impressionnants tirages de langue, roulements
des yeux et claquement des cuisses. On nous interdit formellement de les
imiter ou de rire, ils prendraient celà comme une insulte, et dieu sait ce
qui se passerait alors. Nous sommes environ 200 touristes. Je sympathise
avec Allan, notre guide-chauffeur d'autocar. Et j'ai droit à un hongi
( Salutation maori par frottement de nez ).
TAMAKI Maori Village P.O.BOX 1492 ROTORUA, N.Z. www.maoriculture.co.nz tamaki@wave.co.nz
26/09/2002 : Rotorua - Tamaki – Wai O Tapi Blurp, blurp, .... blurp ....
Remarques concernant la
législation kiwi :
Les casinos fleurissent un peu partout dans les cafés,
les licences doivent être accordées relativement facilement.
Des inscriptions sur les porte de ces casinos demandent au visiteur
d'ôter leur chapeau à l'intérieur l'établissement.
Dans tous les backpackers, l'introduction d'alcool est strictement
interdite.
celle-ci entraîne immédiatement l'exclusion des contrevenants.
De même, l'ivresse est fortement combattue dans les bars jusque dans la
rue.
Il appartient aux patrons des établissements de surveiller si leurs
clients sont capables d'actes malveillants devant chez eux. Car ici les
patrons sont responsables.
Le tabac aussi est forbidden.
C’est le premier endroit ou je vois tous les plafonds des backpackers
plantés de sprinklers et autres
détecteurs de fumées.
A
un jet de pierre du centre ville, en bord de route, sur les terrains de
golf ou près des habitations,
montent de derrière les buissons de surprenants jets de vapeur. Les geysers
sont puants mais superbes en couleurs verts opales ou champagnes. Le soufre teinte de jaune cuisine ou rouge vif les roches et parfois même les lichens
sur l’écorce des arbres.
Alors
que la région volcanique s'étend sur plus de 18 km2, seule une infime
partie est ouverte au public. Successivement, il est possible de voir des
bains de boue en ébullition, des bassins d'eau sulfureuse jaune ou vert ou encore
des cratères.
http://www.geyserland.co.nz/
Je
vais visiter Wai-O-Tapu qu’ils
appellent encore le Thermal
Wonderland... Les noms des différents spots sont terrifiants "Devil's
hole, Thunder Crater, Devil's ink Pots, Frying Pan Flat, Devil's
Bath....". Le Geyser "Lady
Knox Geyser" se réveille tous les matins précisément à 10h15 :
Mais
pourquoi donc tous les jours, et très précisément à la même heure ?
Voici
son secret. Un maître de cérémonie, après une courte explication, verse un kilo et demi de savon
dans le cratère. Le cône réagit après quelques minutes en crachant quelques
bulles, il s'énerve ensuite dans une sorte de comique rejet gastéropode, et
enfin sa bave accouche d'un
superbe jet d'eau chaude qui m'oblige à reculer pour protéger mon appareil
photo.
Le savon aura libéré la tension
nécessaire au jet pour perforer la couche de calcaire.
Pendant
que je me promène le long des soubresauts convulsifs de la nature, Debby,
l'hôtesse d'accueil du backpacker The
Wall travaille comme un ange sur mon itinéraire.
Elle produira à mon retour un document
tapé "Itinerary of Alexis
SOLOVIEFF", … et réalisera l'exploit de respecter les conditions
draconiennes qui me permettent de bénéficier d'un Pass au départ de Christchurch.
Pour cela, je dois partir ce soir à
23h30 et voyager toute la nuit,
enchaîner sur un Ferry et reprendre un
bus qui me conduira à Christchurch juste à temps pour pouvoir profiter du Forfait
South. 24 heures de trajet tout de même !!!
Rotorua
– Wellington : 11.25pm 6.50am.
Bus sous la pluie, bus de nuit.
27/09/2002 : Bus, Ferry, Bus, Chritchurch
Wellington
– Picton : Ferry 9h30am
– 12h30pm
Arrivée devant la gare ferroviaire de
Wellington : La gare de la capitale n’a pas seulement une cafétéria digne
de son statut. Juste un stand ambulant. Par contre, Un immense salle abrite
une cordonnerie ou je fais subir à mes chaussures dolomites leur première
opération chirurgicale. ( Remise en place d’un crochet ).
Picton
- Christchurch : 1h10pm –
6h30pm
Voyage plaisant, traversée de pâturages verts,
verts, verts… Des opossums, la plaie du sud car ils dévorent les jeunes
arbres ) sont écrasés sur les bas cotés de la belle nationale. C’est
presque un devoir pour les kiwis d’écraser une de ces sales bêtes importées
d’Australie pour leur fourrure,et qui prolifèrent aujourd’hui, dévorant les
jeunes pousses, mangeant les oeufs de kiwis et véhiculant la tuberculose. (possums estimés à 70 millions de !!!).
Christchurch. Étape d’une nuit.
Piaule à backpacker dans un
superbe bâtiment. Ma chambre : Trois chinois et moi et moi et moi … Je vois
donc rapidement Christchurch de nuit. La cité semble sympathique. Je me
surprends même à admirer la cathédrale
anglicane.
28/09/2002 : Christchurch -
Queenstown
Christchurch
– Queenstown: 8h20am – 4h15pm
J’avale encore des kilomètres de bus et
descends en apnée vers le sud aux climats froids, aux gens chaleureux. Je
cours à Queenstown pour pouvoir marcher sur la côte sud ouest et prendre le
magnifique train tranzalpin vers Christchurch.
Les
paysages sont toujours aussi somptueux, les acacias (willows), arbres non-aimés par les néo-zélandais car non natifs (?)
contrastent dur la campagne. Le bus marque d’ailleurs plusieurs arrêts pour
nous permettre de prendre des photos. Lac
Tekapo et lac
Pukaki, … Des collections de moutons sont éparpillées dans les collines
qui longent les sommets enneigés des montagnes, des troupeaux de daims sont
curieusement alignés.
Un
cuisinier skieur français vient chercher du travail à Christchurch.
Précédemment cuistot en suisse, il a trouvé un filon. Exploiter ses talents
sportifs et culinaires dans les meilleures stations planétaires. L’arrivée
dans la capitale touristique du sud s’effectue sous la pluie. Je change des
dollars NZ à la banque et en profite pour demander si mon passeport est
nécessaire en cas de contrôle. La jeune fille éclate de rire… Quels
contrôles me répète-t’elle?
29/09/2002 : Queenstown
Queenstown: 7
500 âmes
Journée
repos à Queenstown. Le dos meurtris par les kilomètres, je décide de
reprendre sommeil et énergie dans cette station balnéaire. Les voyageurs fortunés
peuvent faire du ski, parachute, frissonner en se lançant d’un pont
accroché à un élastique, ils appellent
ça la Thrill Therapy.
Comme
il pleut, et, vous l’avez compris, comme je ne tiens pas en place, je
visite le Kiwi and Birdlife place.
La seule occasion de voir un kiwi
en vrai de vrai, les yeux dans les yeux. Cet animal mérite un premier rôle
dans un un dessin animé. Il a effectivement la forme d’un kiwi fruit,
et se promène en balançant sa tête un peu à la façon d’une poule d’eau
sortant d’une soirée trop arrosée. C’est aussi un agité, il plante son long
bec comme un suppositoire dans la tourbe, et sans cesse, ce fouille-terre remue le sol. Ma
foi, ce spectacle exceptionnel m’a fasciné seulement cinq minutes, l’animal
ne s’arrêtant jamais sinon pour se gratter.
30/09/2002 : Te Anau –Gloworm caves
Queenstown
– Te anau: 7h35 – 9h45
Way to Te
Anau: Le chauffeur part dans une de ces plaisanteries qui ferait
rougir n’importe qui, mais ici c’est une tradition. “Que les absents lèvent le doigt!” Et deux touristes
néo-zélandais lèventen cœur leur index. Puis il ajoute, de son fort accent:
“Ok folks, no fush and chups, please…”
Douces montagnes et longues prairies… Je descends à la Youth Hostal Accomodation
tenue par une très british lady, cheveux argentés et lunettes cerclées.
Te Anau: 1
785 âmes
Le
Lake Te Anau est le deuxième lac du pays après le Lake
Taupo de l’île du nord. La
promenade le long du paisible lac est très bucolique. Des Tui, incroyables
oiseaux chanteurs sont perchés dans les kowhaï , arbres à
fleurs jaune vif. Un peu plus loin, d’énormes arbres étirent leurs branches
arachnéennes jusqu’au lac.
Je
me décide à visiter la très célèbre gloworm
cave, attraction touristique depuis 50 ans. On nous balade d’une façon
très confidentielle sur des barques dans des caves souterraines. Je prends
une leçon de sciences naturelle. Les verts luisants descendent des pièges
gélatineux pour attraper leurs victimes un peu à la façon de certains de
nos vieux tue-mouche en papier. Puis ils remontent doucement leurs filets
une fois leur victime engluée. Par de curieuses réactions biochimiques,
quand un vert luit très fort, c’est qu’il a très faim. Ce phénomène est
parfaitement indolore pour cette petite larve et pas du tout contagieux. On
nous apprend aussi qu’un ver luisant fuit au bruit et mue. J (Egg, larve, pupae, adult fly ).
Le guide sur le retour me parle de ces
terribles tempête qui secouent le bateau et en brisent les vitres, de ses
balades qu’il fait le week-end avec ses amis dans les forêts inexplorées
qui entourent le lac. Sunset merveilleux sur les bords du lac.
01/10/2002 : Milford
Sound
Te
Anau – Milford Sound : 10h15 – 13h15
La route était fermée avant hier du fait d‘une
avalanche. Le trajet est encore superbe. On longe des terrains vallonnés et
des forêts de hêtres (beech trees). On passe sous le Honner tunnel (1935 – 1952, 1207m!)
qui se termine sur le spectaculaire cleddan
Canyon. Le bus marque un
arrêt. D’immenses kea (Le seul perroquet alpin est
néo-zélandais), extrêmement curieux, vient jouer avec les mécanismes de la
portière du bus. On traverse à présent des paysages de montagnes aux
longues et fraîches coulées d’avalanche. La
Nouvelle Zélande est fascinante par ses contrastes puisque c’est à pied leurs pieds que l’on visite une luxuriante forêt vierge. Et dix minutes
plus tard nous arrivons à l’estuaire.
Et
vient le moment de la croisière (1h30) sur le superbe fjord à bord du red
boat: Le bateau rouge traverse la pluie sinon une brume qui coupe
le sommet des montagnes. Des cascades
impressionnantes se jettent dans l’estuaire alors qu'un phoque attend placidement
les objectifs affamés des touristes. Les belges sont déçus par les
intempéries, les australiens heureux de voir les cascades et les pics
enneigés, et je suis enchanté par cette nature déchaînée, par l’instant ou se découvre sous
mes yeux la mer de Tasmanie. Rendez-vous compte, deux cents journées de
pluie. ØÚ. La
probabilité était forte que je vive l’une de celles là.
Retour : Milford Sound – Queenstown : 15h15
– 19h45
Le retour sur Queenstown s’effectue sur un fond de coucher
de soleil défiant toute imagination.
02/10/2002 : Arrivée dans la ville de Fox Glacier
Queenstown – Fox
Glacier: 7h35
La route vers le Fox glacier traverse des wine
yards et des vergers à perte de vue. Une pluie fine couvre le
pare-brise du bus alors que les reliefs finissent par se confondre
doucement dans le brouillard. Les bas cotés de la route sont toujours vert
incisif bordés de fougères et d’arbres ou courent des lichens jaunes irisés.
Le reste se perd au loin dans un voile gris bleu que déchire par endroit
les pics enneigés des Southern
Alps.
Je
dors ce soir à l’Ivory Lodge:
Ivory Towers Backpackers Lodge Sullivan Road, PO Box 30, Fox Glacier New Zealand Phone : 03 751 0838 Email : ivorytowers@xtra.co.nz
Ce
soir, il pleut chiens errants et chats de gouttière, éléphants,
hippopotames et chevaux de nuit. La température est celle
des glaciers alors que la forêt reste tropicale. Un
anglais frime dans la dorm-room
avec son appareil photo numérique et son portable…
03/10/2002 : Lac Matheson - Le Fox glacier
RDV
à 9h15 pour planter des crampons sur le Fox glacier. Un œil
derrière le rideau de la chambrée, et je vois toujours tomber veau, vache
cochons et poulets… ÛÜ×Je swappe le glacier pour l’afternoon
et loue un vélo la matinée.
Une
affichette déroule des mots d’auteur sur le mur de l’accueil du
backpacker :
Tourist
don’t know where they’ve been,
Travelers
don’t know where they’re going.
Paul Theroux
Je
garde cette phrase d’un compatriote pour la journée.
Mon
vélo est un black
Thunder style hollandais. Aucune de la
douzaine de bicyclettes n’est attachée devant le lodge. Je tends les dix
dollars zélandais (Un peu moins de deux euros) à Dale Scott de l’accueil.
-’Ten bucks more, mate for the deposit.
You don’t need to lock it, mate… Last time I caught somebody breaking down
the coffe machine. We didn’t call the police mate, we did it by ourselves…
No sweat, mate, it is safe here.’
Il me tend un casque.
-
‘But you need a helmet, otherwise the
police would fine you 120 bucks’
Il bruine à présent. Je choisis une balade
vers un lac proche de six kilomètres. La route est plaisante, plate et
traversée de riches pâturages. Je m’arrête pour saluer les belles vaches locales et les gras wood pigeons, pas du
tout effarouchés par un français.
Je
pose mon vélo sur la palissade d’un café et entreprend le tour du lac Matheson, réputé par ses chocolates box reflection of the alps.
Le ciel s’ouvre lentement et l’exubérante nature se reflète sur la surface
à peine ridée du lac. Les Monts Cook et Tasman se cachent derrière les nuages mais je reste longtemps
fasciné par les spots ‘View of the views’ et ‘Reflection island’.
Après-midi
ambiance sports d’hiver. Chaussures et crampons, navette et chemins en
lacets…on longe le glacier Fox dans la rain forest, grimpant parfois des
échelles en aluminium ou en s’agrippant
à de lourdes chaînes de métal. La montée est aisée pour qui n’est
pas sujet au vertige.
Nous foulons enfin la glace. Fiona, notre
guide, se sert d’une gigantesque pioche pour entretenir les marchatouristes.
Notre
chemin est balisé par ces blancs escaliers et on parcourt la surface comme
on visiterait un musée.
Crevasses, tunnels, fissures, névés, … La
réverbération donne des reflets bleus argentés extraordinaires. La proximité
de la glace et de la forêt vierge est extraordinaire. Sept
jeunes thaïlandaises en poncho bleu suivent Fiona. Ahi, Aho, on rentre
du boulot…. Blanche
neige attaque d’immenses coups de pioches la surface glacée.
A
l’approche de la moraine, je suis surpris par la géographie, la montagne se
transforme en vertigineuses parois
verticales. Ces falaises abruptes, ce décor spielbergien débride les
imaginations. Cathy (brisbanaise) croit voir courir des platéosaures que
survolent des ptéranodons s’élançant de la falaise. Effectivement en
plissant les yeux…
Vous
voyez, pas besoin de champignons…
Je
respecte à la lettre la signalisation très sévère. Au retour, nous avons tous droit
à un diplôme, attestant de notre courage, prouvant que nous avons foulé de
nos chaussures jurassic park avant et après la période glacière. Ce
document sera consultable dans mon musée à mon retour.
www.foxguides.co.nz
Ce soir 20 heures. Le soleil illumine la ville et lui donne une curieuse allure de
far west. On s’est donné d’ailleurs rendez-vous dans un pub, histoire de
siroter une bonne speights (bière de terre sud-kiwi).
Surprise, un vrai personnage, un cowboy. Impossible de forcer le
personnage, il est à lui seul une exagération. Max, fort en gueule et en
gouaille s’impose devant moi… Where are you from, mate? Puis il s’écoute me raconter son histoire aux quatre coins de la
planète, au fin fond des ports les plus perdus et les plus reculés
d’occident, l’autre Down-Under,
celui qui fait rêver tout le comptoir de ses amis. Il graillonne entre deux
pinots noirs relevés d’un terrible accent néo-zélandais… ‘He is a character mate’ me dit son
voisin en accompagnant sa remarque d’un généreuse bourrade amicale. Trois
fois, le vieux me redemande mon nom, comme une virgule dans son océan de
paroles à peine mâchées. Le character a bien 80 ans et, sans avoir même
terminé son histoire, disparaît cuver son passé après je ne sais
combien de tournées.
04/10/2002 : Greymouth – Tranzalpine Train - Christchurch
Greymouth
– Christchurch par le Tranzalpine Train: 8h20am – 4h15pm
Dernière traversée du pays ouest-est
par le célèbre train transalpin, le voyage que rêve de faire une fois dans
sa vie chaque néo-zélandais.
Voyez ci-dessous l’accroche de la société
ferroviaire:
A train journey simply can’t be better.
It’s dramatic and romantic.
With a touch of adventure, you cut through country inaccessible by
road.
You escape the everyday.
Auraient-ils créé ici le transsibérien du sud?
Les paysages sont à la hauteur de la réclame. Le train est
effectivement romantique. On s’échappe de la côte ouest touffue et
rugueuse, on longe des paysages
spectaculaires de gorges et de vallées traversées par des fleuves pour
rejoindre une campagne sèche et apaisante.
http://www.tranzscenic.co.nz/
Le
train est aménagé pour permettre de prendre des photos à l’air libre. Un
américain se serait fait décapiter si une hôtesse ne lui avait fermé à clef
la porte de la plate-forme à
l’approche des tunnels.
L’accueil à Christchurch
se fait par 5 degrés celsius.
05/10/2002 : Christchurch
- Melbourne
Like
all great travelers, I have seen more than I remember, and I remember more
than I remember.
Benjamin Disraeli
Christchurch: 331 400 âmes
La ville la plus britannique de Nouvelle-Zélande
Journée
très active consacrée à graver mes CD de photos, et en réduire quelques
unes afin de les poser sur ce site web. J’ai du mal à imaginer que j’ai
fait environ 500 photos dans ce pays!
22h20: Envol pour l’Australie, Melbourne.
Savez vous que la ville de Taumatawhakatangihangakoauauotamateapokaiwhenuakitanatahu
Signifie en maori "the place where Tamatea, the man
with the big knees, who slid, climbed and swallowed mountains, known as
'landeater,' played his flute to his loved one."
En me promenant sur une carte de Te Kuiti à Oamaru, de Waipawa à
Opononi en passant par Taumarunui, je me suis raconté un épisode fictif de
l’histoire Kiwi. Les personnages et les lieux sont eux bien réels. Afin de
respecter la phonétique qui était le seul alphabet des maoris, notez bien
que les u se prononcent ou en maori.
De Karikari à Hokitika, de Takaka à Ukakatane, on avait jamais oui de
tels récits.
- Qui est là?
- Tuaroto matutaera
Potatau Te Wherowhero (le karismatik 2ème roi Maori).
- Mais ou cours tu cousin?
- A Karikari.
- A Kerikeri?
- Non, à Keriri
- Je connais Keriri
Silence …
- Oh look … Un kiwi kaki en kawasaki.
Sais tu
ou est Takaka?
- Ma kaka? C’est quoi la kaka, la kaka à qui?
Le touristique parc de Takaka est décrit dans le roman de Vairaumati no
Ra'iatea
- Hier, j’ai été attaqué à la Kalatchnikov
à Takaka
- Par qui? Par un kiwi?
- Oui
- Oui qui?
- Oui cousin Tuaroto matutaera Potatau Te Wherowhero
- Chao, je repars à
Taumatawhakatangihangakoauauotamateapokaiwhenuakitanatahu
Chao!
Rotorua: 57000 âmes
ET
LA SUITE EN PAYS OZZIE’S !!!
LA NOUVELLE
ZELANDE
EN 13 SUBJECTIVITES :
Pays: JJJJL
Population: JJJJL (Petit
faible pour les amis de l'île du sud)
Paysages: JJJJL
Alimentation: JJJJL
‘Bon marché’ de la vie: JLLLL
État des transports: JJJJJ
Communication, Internet: JJJJL (Internet :LLLLL Impossible
de me connecter sur mon site ! )
Propreté: JJJJL ( L Du fait
d'Auckland )
Envie d’y retourner : JJJJJ
Villes préférées: Paihia, Te Anau, Fox Glacier,
Mots les plus entendus: Ok, folks. Enjoy the scenery and no fushandchups, please.
Pas Glop: Coût de la vie !! La pluie
fait partie du paysage.
Glop
Glop: Bay of islands, Le glacier.
Impression
générale: Quels paysages!
Les
plus somptueux que j'ai rencontré jusqu'ici...
Regrets / Pas le temps: Ascension des montagnes, du Mont
Cook.
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